Revue de presse

Quotidiennement nous compulsons la presse locale (*) afin d’y découvrir les avancées des travaux de la nouvelle équipe municipale (à laquelle nous sommes censés appartenir) mais surtout l’écho qui en est fait dans les journaux. Et jusqu’à présent rien ! si ce n’est les traditionnelles réunions préparatoires à telle ou telle manifestation. Et pour cause ! les commissions municipales qui ont été constituées lors du conseil du 19 octobre et qui, réglementairement (article L2121-22 du Code Général des Collectivités Territoriales), auraient du se réunir dans la semaine du 19 au 26 octobre commencent seulement à se mettre en place et pas toutes. Rappelons que ces commissions sont chargées de travailler sur des projets.

A défaut, cette semaine nous nous sommes intéressés à un article, non ! à un communiqué, de René Lapallus, conseiller général du canton. Dans ce communiqué l’élu s’inquiète du devenir des emplois aidés qui seraient susceptibles de ne plus être inscrits dans les prochains budgets de l’Etat. Il souligne que ces emplois aidés permettent de remettre à l’étrier une certaine population mais également de l’importance que revêt ces emplois pour les collectivités. Nous nous interrogeons sur la véritable raison de son inquiétude car pour l’avoir vécu à Charlieu il faudrait nous démontrer le nombre d’emplois qui ont ainsi été pérennisés. La véritable inquiétude et la seule raison est sans aucun doute (mais nous espérons nous tromper) du côté des collectivités qui ne pourront plus se procurer de la main d’œuvre à bas prix. Monsieur Ballandras et consorts (dans cet ordre là il y a quelques temps) ont à maintes fois interpellé cet élu à ce sujet. Que feront Monsieur Berthelier et consorts (dans cet ordre là maintenant) si de tels emplois continuent d’exister ?

Mais notre propos n’est pas véritablement d’analyser la prose électoraliste du conseiller général mais plutôt d’attirer l’attention sur la différence de traitement qui est faite par la presse d’un communiqué qui est donné d’une part par cet élu légitime et d’autre part par six élus municipaux minoritaires mais tout aussi légitimes. En effet dans le même temps nous avions fait passer à nos deux journaux locaux un communiqué concernant nos premières impressions d’élus minoritaires. Ce communiqué que vous trouverez intégralement ci-après a été complètement vidé de sa substance par l’un des journaux et censuré par le second. La question est donc posée de savoir pourquoi cette différence de traitement ?

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Communiqué de presse des élus minoritaires de Charlieu 
en réponse à celui du Maire

Paru dans le journal Le Progrès du 29 octobre 2010.

Lors de son installation le 9 octobre dernier, notre nouveau maire, monsieur Bruno Berthelier déclarait solennellement que son équipe allait travailler avec et pour tous les charliendins, ce qui laissait entendre que nous, élus minoritaires et légitimes, en faisions partie ou que tout au moins étions des charliendins à part entière.

Que nenni puisqu’ à l’issue de ce même conseil municipal d’intronisation le premier magistrat de la ville refusait que nous figurions sur la photo qui devait paraitre dans la presse.

Lors du conseil municipal suivant il répondait évasivement à notre demande officielle pour l’attribution d’un local afin de travailler les dossiers soumis à délibération du conseil municipal et où nous supposions organiser des permanences. Il nous promettait de donner réponse dans les deux mois mais il n’était de toutes les façons pas envisageable d’y prévoir des permanences celles-ci étant prohibées par une jurisprudence. L’un de ses adjoints susurrait qu’il y a deux ans , alors qu’ils étaient dans l’opposition, ils n’avaient pas obtenu satisfaction à cette même demande qui à notre connaissance n’avait été que verbale, timide et sans insistance.

Le ton est donc donné et leur principale maxime semble être « œil pour œil, dent pour dent ». Pamphlets belliqueux et sarcastiques ,parfois non dénués d’humour il faut le reconnaitre, étaient leur sport cérébral et mensuel favori. Ces monuments de la littérature charliendine ont aujourd’hui, et comme par enchantement, totalement disparus du site sur lequel ils se trouvaient. 
Il est vrai que les « ennemis » d’hier sont maintenant des alliés incontournables avec lesquels il faut composer. Nous n’agirons pas de la sorte mais exigerons ce qui nous est du .

Aujourd’hui, monsieur le maire fait paraitre un article dans la presse dans lequel il refuse à ce que nous fassions des permanences au sein de la mairie au motif de cette sacro-sainte jurisprudence . Nous obtempérons avec déplaisir mais sagement. Pour autant nous ne négligerons pas les charliendins qui souhaitent nous contacter et nous serons à leur écoute. Nous serons et jusqu’à ce qu’une solution définitive soit trouvée, chaque samedi de 10H00 à 12H00, présents et à leur disposition dans l’établissement que tient Pierre Dubuisson Rue Rouiller. 
Nous pourrons ainsi traiter certains dossiers « épineux » et les laissés-pour-compte recevront un appui de notre part. Les différends avec la commune pourront bien évidemment nous être exposés afin que des solutions soient trouvées.

Un blog est actuellement en cours de construction, nous pourrons ainsi mieux y faire connaissance et faire passer des informations dont les charliendins n’ont pas habituellement connaissance les comptes-rendus des conseils municipaux étant par ailleurs trop succincts.


(*) journaux que nous achetons avec nos deniers car nous n’avons pas accès à ceux qui parviennent
à la mairie et qui sont destinés aux élus. Accès à la mairie qui d’ailleurs ne nous parvient plus que
par des invitations ou convocations la plupart du temps non tamponnées ou non signées ou arrivant
la veille pour une réunion le lendemain. Mais ne jetons pas la pierre à monsieur le maire qui a
tellement à faire pour booster les compétences dont il s’est entouré que nous ne lui en tiendrons
pas grief. L’achat d’une griffe serait pourtant la bienvenue.